mercredi 10 septembre 2008

Tristes tropiques


Des maisons de terre au milieu de rien - le "haut-de-gamme" de la favela local

Durant mes deux jours de routes tres moches, j'ai pu decouvrir, effare, la pauvrete des travailleur agricoles ; coupeurs de cannes ou de noix de coco qui vivent dans des conditions effroyables au bord des routes sinueuses qui relient la mer aux plateaux cultives... J'avais deja vu la precarite des favelas de Rio mais elles representent sans doute un must pour des gens qui ici vivent de rien... Dans l'echelle des favelas, il y a donc celles de Rio, construites en dur dans des endroits sublimes et puis celles des campagnes du Nordeste (entre autre), maison de terres rouges comme en afrique, de paille (de cocotiers) ou pire de baches agricoles recuperees ici ou la... Des centaines de gens vivent la, sans eau et se tape plusieurs kilometres a patte pour ramener une eau immonde qu'ils font bouillir pour la consommer... Bien sur, pas l'ombre d'un blanc dans ces villages de fortune et une surprise ; si les mecs sont vraiment crades, les femmes : grand-meres, mamans (souvent des jeunes femmes tres tres jeunes) et gamines sont absolument pimpantes, tirees a quatre epingles embaumant l'air des fragrances les plus exotiques (coco, vanille, etc) au moment de les depasser...